Manger quand on veut ou quand on peut ? Un nouveau facteur à considérer dans la chrononutrition

Manger quand on veut ou quand on peut ?

Un nouveau facteur à considérer dans la chrononutrition

Etudiant

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Septembre 2021

Dans quelle mesure les horaires auxquels nous aimerions manger correspondent à ceux auxquels nous mangeons vraiment ? Pour le savoir, des chercheurs ont lancé une série de tests auprès de 192 étudiants américains (18-31 ans). Les résultats révèlent d’abord des préférences très variables concernant les horaires souhaités pour les repas : par exemple, les préférences des participants s’étalent entre 5 h du matin et 17 h pour la 1ère prise alimentaire de la journée ! En outre, des décalages entre les comportements réels et les préférences (définis par des consommations ayant lieu plus de 30 minutes avant ou après l’horaire souhaité) sont fréquemment observés (chez plus de 50 % des individus), aussi bien pour le premier que le dernier repas de la journée. Ces décalages peuvent atteindre plusieurs heures chez certains individus. Toutefois, ils ne sont pas plus marqués les jours de cours que les jours de repos, suggérant que d’autres contraintes que les horaires universitaires en sont à l’origine (vie sociale, activités extra-scolaires…). Ayant confirmé l’existence de profils et de décalages horaires en matière de chrononutrition (à l’instar des chronotypes pour le sommeil), les chercheurs envisagent maintenant des travaux interrogeant les effets de ces caractéristiques sur la santé

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