3 questions pour tout savoir sur les édulcorants

3 questions pour tout savoir sur les édulcorants

3 questions pour tout savoir sur les édulcorants

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Avec les édulcorants, on fait rarement dans la demi-mesure : on les aime ou on les déteste. Afin de vous aider à y voir plus clair dans la jungle d’études publiées au sujet de leur efficacité et de leurs effets, Le Sucre vous dit tout. Un avis 100% non édulcoré.

Sucres et édulcorants, quelles différences ?

Les autorités sont particulièrement rigoureuses à ce sujet. La réglementation européenne considère les édulcorants comme des additifs, à l’inverse des sucres qui sont eux considérés comme des ingrédients alimentaires.

De fait, les édulcorants ont été introduits dans notre alimentation il y a une trentaine d’années seulement, sous la forme d’édulcorants de table ou en substitution aux sucres dans les aliments. Comme tous les additifs, ils portent un numéro de code européen, sous la forme E9XX selon l’édulcorant. Ils sont autorisés dans une liste définie de catégories d’aliments et soumis à des doses maximales d’emploi.

Pourquoi parle-t-on DES édulcorants ?

On distingue les édulcorants intenses des édulcorants massiques. Les premiers ont un fort pouvoir sucrant tandis que les deuxièmes ont une saveur plus proche de celle du sucre. L’une de leurs principales différences repose sur leur apport calorique.

Utilisés en faibles quantités, les édulcorants intenses, tels que l’aspartame, le sucralose ou les extraits de stévia, n’apportent en effet quasiment pas de calories. On les retrouve surtout dans les boissons light. A contrario, les édulcorants massiques apportent en moyenne 2,4 kcal/g contre 4 pour les sucres. Moins caloriques que le sucre, certes, mais ces édulcorants massiques peuvent provoquer ballonnements et autres troubles gastro-intestinaux.

Font-ils vraiment maigrir ?

Il est clair que les édulcorants « allègent » le plus souvent un aliment en calories, c’est particulièrement vrai pour les boissons light. Mais permettent-ils vraiment de manger moins (de calories) ou est-on enclin à compenser en cherchant ailleurs les calories manquantes ?

L’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation) a publié en 2015 un important rapport sur le sujet, qui « ne démontre aucun bénéfice de la consommation d’édulcorants intenses sur le contrôle du poids ». Autrement dit, pas d’effet magique, mais cela pourrait aider dans le cadre d’un régime hypocalorique.

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