Chrononutrition : quels liens avec les apports en glucides ?

Chrononutrition : quels liens avec les apports en glucides ?

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Septembre 2021

La consommation de glucides pourrait-elle être révélatrice d’un type de pattern alimentaire ? Oui, laisse à penser l’exploitation de données représentatives des consommations de la population britannique. À partir d’une méthode tenant compte de la variabilité individuelle des consommations d’un jour à l’autre, des chercheurs ont ainsi catégorisé les 6 155 adultes de l’échantillon en trois catégories, selon leur niveau de consommation de glucides (Figure) : faible (204 g/j, 41 % de l’apport énergétique), modérée (218 g/j, 47 % de l’AE), élevée (233 g/j, 48 % de l’AE).

L’étude montre que les plus faibles consommateurs de glucides sont ceux qui présentent l’apport énergétique le plus élevé (7986 kJ en moyenne soit 1907 kcal). Les consommateurs modérés présentent les apports énergétiques les plus faibles (7342 kJ soit 1754 kcal) et tendent à consommer leurs repas plus tard dans la journée. Quant aux plus forts consommateurs de glucides, leurs apports énergétiques (intermédiaires par rapport à ceux des autres groupes, 7678 kJ soit 1834 kcal) ont majoritairement lieu aux horaires des repas traditionnels et sont plus importants le matin par rapport aux deux autres groupes. Bien que les chercheurs observent une plus grande proportion de cas de diabète de type 2 chez les plus faibles consommateurs de glucides, ils notent que cette relation pourrait résulter d’un changement des habitudes alimentaires à l’annonce de la maladie.

Figure : Composition nutritionnelle et apports énergétiques des différentes prises alimentaires quotidiennes chez les individus présentant des apports faibles (A), modérés (B) ou élevés (C) en glucides

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