Perception de la saveur sucrée et attirance pour le sucré sont (inversement) liées

Perception de la saveur sucrée et attirance pour le sucré sont (inversement) liées

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Être peu sensible à la saveur sucrée conduit-il à consommer plus de sucres ? Une étude réalisée chez une centaine d’adolescents de poids normal révèle que ceux qui présentent une forte sensibilité gustative à la saveur sucrée (autrement dit, un seuil de perception bas) apprécient moins les milkshakes riches en sucres. Et à l’inverse, ceux ayant un seuil élevé de perception de la saveur sucrée (moindre sensibilité gustative au sucre) sont plus attirés par ces boissons et donc plus à risque de consommer des sucres en excès. À noter, ce type d’association n’a pas été observé avec le gras. Enfin, le suivi pendant 4 ans de ces jeunes révèle que les sensibilités au sucre et au gras sont stables dans le temps. Quant à l’impact de ces sensibilités gustatives sur l’indice de masse corporelle, il n’est pas significatif.

Sources
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